Il y environ 6 ans, alors que comme très souvent je vais courir avec ma chienne Puglia, je ressens une douleur dans mon coude gauche, qui au fur et à mesure de ma course, irradie vers mon poignet jusqu’aux extrémités de mes doigts. Cela se manifeste ensuite à chacune de mes courses, dès le départ, dure à peine quelques minutes, puis la douleur disparait.
Je prends l’habitude, à chaque fois que je commence à courir, dès les premiers signes, de lever mon bras vers le ciel, ouvrir et fermer mon poignet plusieurs fois, un peu comme si de cette manière j’activais la circulation du sang. La douleur s’estompe, puis disparait.
Au départ je n’y prête pas trop attention. Mais plus les semaines passent, plus la douleur à l’effort se fait ressentir, un peu plus longtemps et surtout très en profondeur. J’ai des difficultés à décrire précisément ma douleur, comme une forte chaleur, des fourmillements à l’intérieur même du muscle de mon avant-bras.
Cette douleur se manifeste dès que je soulève un pack d’eau, ou quand je monte des escaliers. Je suis très vite essoufflée, un peu comme oppressée.
Je décide donc d’en parler à mon médecin généraliste, qui pense immédiatement à une tendinite du coude. Ayant passé plusieurs semaines, un an plus tôt, à décroûter des murs, faire de l’enduit et de la peinture, le diagnostic s’explique. Et puis, quand on pilote une Harley de plus de 300 kg, les coudes sont très sollicités.
J’ai droit à un traitement d’antidouleurs, des séances de kiné. On me demande d’être très patiente, m’expliquant que les tendinites sont très longues à soigner. Alors, je prends mon mal en patience avant de consulter à nouveau. Je vois quand même d’autres médecins, fais des radios, test d’effort. Mais rien. On me dit toujours que je n’ai rien.
En mars 2020, la douleur est toujours là et j’ai même l’impression qu’elle s’amplifie avec le temps. Elle irradie à présent jusque dans mon épaule gauche.
Je décide d’aller consulter en médecine interne à l’hôpital. Je veux comprendre ce qui m’arrive. Je ne cours plus depuis plus d’un an à cause de la douleur, je suis fatiguée, essoufflée, j’ai des douleurs lombaires, cervicales, de fortes douleurs dans les jambes, la nuit comme le jour, au point d’avoir de grandes difficultés à me lever tellement la douleur est forte, un genre de courbatures violentes, des migraines ophtalmiques, je commence à prendre du poids. Mais mon généraliste et mon gynécologue, mettent cela sur le compte des hormones. Je suis donc une femme de 51 ans sûrement en pré-ménopause. Même si les examens sanguins disent le contraire…
En mars 2020, deux rendez-vous sont planifiés pour le 12 mai suivant, pour contrôler le circuit sanguin et nerveux entre mon cou et mon poignet gauche. Le médecin ne comprend pas ce qui m’arrive. Il a vérifié mon rythme cardiaque, IRM du cœur, des poumons, mais là aussi, RAS.
Pendant ces deux mois d’attente, en pleine période de confinement, mon état s’aggrave. J’ai des palpitations, la nuit, le jour, j’entends battre mon cœur dans mes oreilles, je ne peux plus m’allonger sur le ventre tellement mon cœur bat fort dans ma poitrine. Mes nuits sont très agitées et courtes. Je suis toujours speed, mais exténuée.
Mes rendez-vous approchent… Plus que cinq jours… Je suis en train de promener Puglia, toute seule dans les rues, confinement oblige, munie de mon attestation de sortie grâce au chien. Tout à coup je suis prise d’une douleur violente dans le bras gauche, cette douleur que je reconnais, mais là puissance mille, puis dans le thorax, qui m’empêche de respirer, dans le cou, puis la mâchoire et le haut du crâne… Je suis obligée de m’asseoir sur le trottoir. Très bizarrement cela ne dure que quelques secondes. Très rapidement, je suis remise de mes émotions. Et je rentre chez moi comme si rien ne s’était passé.
J’ai deux nouveaux épisodes identiques pendant le week-end. Et non, je n’appelle pas les pompiers ou le SAMU, puisque cela passe toujours très vite.
Le 12 mai, après avoir passé les deux examens, munie des rapports je grimpe un étage pour me rendre dans le cabinet du médecin interne. Tout à coup, devant sa porte, je dois m’asseoir, prise d’une douleur encore plus forte. Je me retrouve dans le service cardiologie, hospitalisée pour 4 jours.
Des dizaines d’examens et une coronarographie plus tard, je rentre chez moi avec un traitement pour le cœur et un autre pour l’hyperthyroïdie !
Un mois jour pour jour, le 12 juin je fais un deuxième infarctus et je suis hospitalisée en soins intensif de cardiologie à l’hôpital.
Là encore, on ne comprend pas pourquoi ce deuxième infarctus alors que je suis traitée ! Ce sera seulement 2 mois plus tard, après avoir vu trois endocrinologues, que le dernier consulté me demandera de faire des examens plus poussés pour découvrir que j’ai la maladie de Basedow (une forme d’hyperthyroidie). Je ne savais pas que la thyroïde et le cœur étaient aussi liées.
Aujourd’hui avec un traitement adapté, je vais mieux, même si ce n’est pas facile, le temps de trouver le bon dosage est long, avec encore des épisodes cardiaques.
Je voulais témoigner de mon histoire sur le site d’Agir pour le Cœur des Femmes pour aider à mon tour d’autres femmes. Il faut connaitre le lien qui existe en les dysfonctionnements de la glande thyroïde, impliquée dans notre métabolisme et les maladies cardio-vasculaires pour Agir efficacement.
Il y a deux ans, je souffre depuis quatre semaines de céphalées intenses. Les douleurs s’amplifient, parfois des paresthésies et maladresses se manifestent mais on met ça sur le compte de la fatigue et en famille on en rit... A cette époque, j’étais étudiante infirmière, je faisais mon [...]
« Une collègue de bureau m’a agressée verbalement pour un incident qui me paraissait sans importance. J’ai ressenti comme un choc physique, mais je n’y ai pas prêté attention. J’ai eu mal dans la poitrine et dans le bras gauche pendant deux ou trois jours, mais la douleur ne m’a pas [...]
Autour du 20 avril, de faibles douleurs thoraciques et des radiations dans le bras droit m’amènent à consulter mon médecin généraliste, qui diagnostique de l’arthrose cervicale. Confirmée par une IRM, je reçois donc un traitement d’anti-inflammatoires, accompagné de médicaments pour [...]