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Une énergie expansive au service d’un combat universel contre les maladies cardiovasculaires des femmes

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Huit mois après son arrivée à Agir pour le Cœur des Femmes, son Délégué national Erwan Martin fait un premier bilan et annonce quelques perspectives.

Quel bilan tirez-vous de vos premiers mois à Agir pour le Cœur des Femmes ?
Un bilan en trois mots : énergie, vitalité et singularité. L’énergie engagée par les deux cofondateurs d’Agir pour le Cœur des Femmes est incroyable. Claire Mounier-Véhier et Thierry Drilhon ont non seulement réussi leur pari de créer, structurer, développer un projet à la hauteur de leur ambition au service de l’intérêt général, mais ils ont aussi mis en place les éléments nécessaires et structurants à la pérennisation d’une organisation comme la nôtre. Cette énergie est très expansive et est partagée au quotidien auprès de tous les contributeurs de nos actions ! Sur chaque étape du Bus du Cœur des Femmes, près d’une centaine de bénévoles de tous univers et horizons se mobilisent ensemble pour participer à cette grande aventure de dépistage et de prévention. Au-delà de cette vitalité, le visage des femmes reste à mes yeux ce qui fait le creuset de notre action : celui d’éveiller le « prendre soin » de toutes celles vers lesquelles nous allons.
Par ailleurs, un nombre étonnant de sollicitations diverses nous arrivent désormais chaque jour, témoignant de la pertinence de nos initiatives et de l’impact réel de nos actions de proximité. L’esprit d’équipe est omniprésent et la rupture avec l’idée d’un statut quo face aux maladies cardiovasculaires des femmes anime profondément toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui engagés dans notre fonds de dotation. J’en fais partie désormais !

Quel événement vous a le plus marqué ces derniers mois ?
Sans hésitation, l’impact des violences urbaines de juin dernier, avec leur effet direct et immédiat sur notre dispositif de dépistage et de prévention. L’émotion qui nous a profondément atteints a été également ressentie par l’opinion publique, ce qui a déclenché un exceptionnel élan de solidarité. Toute l’équipe s’est aussitôt mobilisée en mode « bulldozer » pour défier ce coup du destin. Et les résultats sont là : le calendrier de la tournée du Bus du Cœur des Femmes a été préservé, un nouveau Bus a été inauguré, les équipements ont été livrés. Grâce au soutien des donateurs, mécènes, forces vives et médias, nous avons bénéficié de moyens structurants qui vont nous permettre d’aller plus loin et plus vite dans nos actions de sensibilisation.

Comment envisagez-vous le développement du fonds de dotation ?
La structuration de notre organisation s’est accélérée, avec un nouveau siège social, des locaux, la consolidation de l’équipe, la professionnalisation des actions comme de notre organisation, la multiplication des contacts… Nous avons passé un cap, grâce à l’énergie de nos deux cofondateurs, à l’implication de notre Conseil d’administration et aux synergies de notre Comité de pilotage. Et l’histoire n’est pas prête de s’arrêter, nous allons même muscler plus encore notre développement, à tous les niveaux, étape après étape.

Quel regard portez-vous sur l’ensemble des partenaires et bénévoles engagés auprès d’Agir pour le Coeur des Femmes ?
L’incendie du Bus du Cœur des Femmes a été pour nos partenaires, l’occasion de révéler leur attachement, voire leur affection pour notre combat. Ils sont nombreux à s’engager désormais à nos côtés et de surcroît, sur de nouvelles ambitions, qui verront le jour en 2024. Elles répondront notamment aux problématiques des territoires périphériques ou ruraux en matière de dépistage et de prévention. Chaque semaine, de nouveaux partenaires nous sollicitent pour nous accompagner et cette perspective renforce notre dynamique comme notre savoir-faire. Nos bénévoles se comptent désormais par centaines, partout en France. Ils proviennent essentiellement du monde de la santé mais pas seulement. Des salariés d’entreprises, des retraités, des étudiants, des professionnels de santé viennent à nous pour nous prêter main forte sur nos actions. Nous devons encore consolider l’organisation de notre maillage territorial, mais nous avons déjà une assise très solide. C’est aussi l’occasion de les remercier très sincèrement car sans eux, « l’esprit » d’Agir pour le Cœur des Femmes serait différent. Nous réunirons d’ailleurs pour la première fois tous nos ambassadeurs à Paris, le 14 décembre prochain.

Selon vous, quel espace occupera Agir pour le Cœur des Femmes au cours des prochaines années ?
Nous poursuivrons notre stratégie des « petits pas rapides », qui nous permet d’avancer étape après étape avec efficience, bienveillance et exigence. Notre Conseil d’administration a adopté fin juin un plan stratégique à trois ans. Celui-ci va nous conduire à occuper une place incontournable et assumée dans le champ des acteurs de la prévention. Claire Mounier-Véhier et Thierry Drilhon auront l’occasion de communiquer prochainement sur le sujet. A travers ce plan, nous engagerons des initiatives qui répondront à nos missions sociales et à nos ambitions. Nous travaillerons avec l’ensemble des parties prenantes, tant au niveau national qu’international. Nous souhaitons aller plus loin dans la lutte universelle contre les maladies cardiovasculaires des femmes. Nous mettrons tout en œuvre, en collectif, pour mobiliser les moyens nécessaires pour atteindre nos objectifs ambitieux, au service de toutes les femmes.

 
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