A 70 ans, en pleine forme, loin de moi l'idée d'être un jour diagnostiquée "personne en insuffisance cardiaque" (cardiomyopahie dilatée).
Je reviens de loin.... C'est pour moi le seul organe auquel je ne pensais pouvoir être touchée. Jusque-là ma condition physique ne me posait aucun problème (vie saine et équilibrée) et je n'avais pas d'antécédent connu sur le plan cardiovasculaire.
Mes premiers symptômes de gêne respiratoire sont intervenus en juillet 2020 avec aggravation constante jusqu'à mon électrocardiogramme effectué en septembre 2020 ("cœur usé" ne fonctionnant qu'à 15%, œdèmes des membres inférieurs). Le couperet tombe, je suis effondrée : hospitalisation d'urgence en soins intensifs, puis traitement, installation d'un défibrillateur... Après ces 3 semaines passées en hôpital, difficiles pour moi qui n'avait jamais été hospitalisée, ne prenant aucun médicament, je dois accepter cet état de fait et me faire à l'idée que ma vie sera dorénavant différente...
Aujourd'hui je vais mieux réalisant la chance que j'ai eue d'avoir été prise en charge à temps et très bien soignée... Je me questionne malgré tout sur les raisons de cette maladie soudaine et comment j'en suis arrivée là.
Je pense que je fais partie d'une génération qui consultait rarement le médecin sauf en cas de besoin réel et attachait peu d'importance à la santé tant que la forme était là. Donc pas de suivi cardiaque, pas de prise de sang, pas d'examen. Je ne pouvais avoir conscience de mon problème génétique.
Puis en tant que femme seule depuis l'âge de 37 ans, j'ai dû assumer l'éducation de mon fils, combinée à ma vie professionnelle, la gestion domestique… Peu de place pour ma vie personnelle. Un stress permanent vécu par une pression au travail, des contrariétés émotionnelles fréquentes, un dépassement inconscient de mes limites, ont certes malmené mon cœur, même si je ménageais mon corps.
Ce constat et l'expérience que j'ai vécue m'interrogent sur l'importance de connaître et faire connaître les maladies du cœur, dont l'insuffisance cardiaque, de plus en plus fréquentes dues au mode de vie stressant dans lequel nous vivons. Puisse cette expérience sensibiliser sur l'importance de prendre soin de soi-même, consulter régulièrement médecin et cardiologue afin d'éviter le pire !
Je remercie Agir pour le Cœur des Femmes d’alerter et d’accompagner toutes les femmes et de nous permettre de témoigner pour sauver la vie d’autres femmes qui ne prennent pas le temps, comme moi avant l’accident, de se dépister régulièrement. Ecoutez vous, prenez soin de vous !
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