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Hypertension artérielle

HTA et ménopause : se dépister et agir pour éviter l’accident cardio-vasculaire !

La ménopause est associée à une augmentation significative du risque artériel et métabolique. L’hypertension artérielle, fréquente chez la femme ménopausée, une femme sur deux après 55 ans, une pression artérielle supérieure ou égaler à 140/90 mm Hg.

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La mesure répétée de la pression artérielle doit être systématique à chaque consultation. Les mesures ambulatoires, en dehors du cabinet médical, doivent être encouragées, le dépistage de l’HTA nocturne étant particulièrement rentable chez la prévention cardio-cérébro-vasculaire chez la femme. L’autodépistage de l’HTA par automesure tensionnelle avec un appareil au bras (et non au poignet) doit être encouragée à la ménopause. Cette automesure se fait en respectant la règle des 3 : 3 mesures de tension le matin au réveil en position assise au calme et trois mesures de tension le soir avant le coucher, en position assise au calme, trois jours de suite. Le calcul de la moyenne des 18 mesures doit être strictement inférieure à 135/ 85 mm Hg pour parler de normotension. Un traitement anti hypertenseur sera initié, après une confirmation ambulatoire de l’hypertension artérielle, en association avec une hygiène de vie renforcée (notamment appauvrie en sel et en consommation d’alcool) et tiendra compte du niveau global du risque cardio-vasculaire. ll n’y a pas de spécificités thérapeutiques à promouvoir chez la femme hypertendue à l’exception des diurétiques thiazidiques chez la femme ostéoporotique. Chez la femme hypertendue de moins de 60 ans avec symptômes climatériques invalidants, sans antécédent cardio-vasculaire artériel ou veineux, le traitement hormonal, uniquement par voie transdermique, peut être proposé dans les 10 ans après le début de la ménopause avec, au préalable, une concertation entre le gynécologue, le cardiologue et le médecin traitant avec une information éclairée sur la balance bénéfice-risque du traitement hormonal consignée dans le dossier médical. La coopération entre médecins cardio-vasculaires, gynécologues et médecins traitants est à promouvoir en France pour optimiser les parcours de soins de ces femmes à risque et améliorer les pratiques professionnelles. Tels sont une des trois missions d’Agir pour le Cœur des femmes, d’aider à la mise en place des parcours de soins autour de la santé de la femme en s’appuyant sur son action phare de dépistage et de lanceur d’alerte, le Bus du Cœur des Femmes.

 
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