Il faut à la fois :
• Pratiquer des exercices d’endurance qui préviennent le risque cardiovasculaire (diminution de la tension artérielle, du cholestérol, du risque de développer du diabète, du risque de prise de poids). La prise de masse grasse est différente à partir de la ménopause : elle se fixe plus sur la partie abdominale et est extrêmement inflammatoire. Elle produit des hormones qui ont un effet délétère sur les artères. Si les activités d’endurance ne permettent pas de perdre du poids, elles réduisent significativement la masse graisseuse abdominale.
• Faire du renforcement musculaire pour maintenir l’autonomie. La stimulation musculaire stimule la masse osseuse qui décroit plus rapidement après 60 ans. Les meilleures activités sont la course à pied ou l’aérobic, soulever des poids (pas besoin de charger, 500G à 1 kg suffisent) ou tout simplement monter et descendre des escaliers.
Rester active lorsqu’on entre dans la ménopause peut modifier drastiquement et positivement la qualité de vie et faire une grande différence favorable à un vieillissement en bonne santé. Une étude de l’Université de Sydney révèle un lien significatif entre l'exercice régulier à un âge moyen et la santé physique plus tard dans la vie, même lorsque la routine d'exercice n'a commencé qu'au milieu de la cinquantaine.
Martine Duclos, cheffe du service de médecine du sport du CHU de Clermont-Ferrand et ambassadrice d’Agir pour le Cœur des Femmes
Le tabac est le facteur de risque évitable le plus alarmant, car responsable des accidents cardio-vasculaires les plus précoces chez la femme. A tout âge, à tabagisme égal, le risque d’infarctus est supérieur chez les femmes (+ 25 %) par rapport aux hommes. Dès la première cigarette, le [...]
Jean Pierre Laroche, médecin vasculaire à Avignon et engagé dans la prévention depuis de nombreuses années le rappelle dans son blog Medvasc https://medvasc.info. Il a été à l’origine de l’opération Vesale il y a 4 ou 5 ans, qui a permis de dépister 729 AAA sur 36 500 personnes, soit [...]
Ces nouvelles données d’observation, parues dans Heart, semblent indiquer que le régime méditerranéen est associé à une incidence plus faible des maladies cardiovasculaires (MCV) et de la mortalité chez les femmes. Celles qui adhéraient le plus au régime méditerranéen présentaient un [...]