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Dépistage

L’Observatoire National de la Santé des Femmes dresse un constat alarmant

Avec une cohorte de plus de 8 000 femmes sur 3 ans, cette étude permet d’afficher une photographie complète de la santé cardio-vasculaire et gynécologique des femmes en France.

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Agir pour le Cœur des Femmes compile et analyse les dossiers médicaux issus des dépistages réalisés dans le Bus du Cœur des Femmes. L’Observatoire répertorie l’ensemble des facteurs de risque identifiés au sein du parcours de repérage.

Des Françaises à haut risque cardio-vasculaire
89 % des Françaises présentent au moins deux facteurs de risque cardio-vasculaire. Près de la moitié d’entre elles (46 %) cumulent deux facteurs de risque gynéco-obstétrique (contraception contre indiquée, suivi gynécologique inexistant, grossesses tardives…) en plus des facteurs de risque cardio-vasculaires, faisant d’elles des femmes à haut risque.

Ménopause : un suivi médical qui s’écroule sur une période de vie à risque
79 % des femmes n’ont aucun suivi cardio-vasculaire. 44 % ont un suivi gynécologique à jour. Passé 69 ans, le suivi gynécologique des femmes s’écroule, alors qu’elles devraient à minima poursuivre leurs mammographies tous les deux ans. Les femmes ménopausées sont moins bien suivies que les femmes non ménopausées sur le plan gynécologique, et très insuffisamment suivies sur le plan cardio-vasculaire.

Les maladies cardio-vasculaires ignorent les marqueurs sociaux… mais sont liées aux modes de vie
67 % des femmes présentent des facteurs de risque psycho-sociaux, comme le stress chronique, qui sont des accélérateurs de l’entrée dans la maladie cardio-vasculaire. Ces facteurs de risque, les femmes les cumulent plus que jamais : l’accroissement de la charge mentale et l’adoption croissante de comportements à risque (sédentarité, mauvaise alimentation, tabac, alcool, contraception contre-indiquée…) réduisent de plus en plus les écarts hommes / femmes en termes de mortalité cardio-vasculaire, malheureusement pas dans le bon sens.
Toutes les femmes sont concernées par les maladies cardio-vasculaires, quels que soient leur catégorie socio-professionnelle et leur niveau de précarité. Elles présentent toutes les mêmes proportions de facteurs de risques.

Les données médicales de plus de 8 000 femmes dépistées lors des 37 étapes du Bus du Cœur de 2021, 2022 et 2023 ont été anonymisées et analysées par Patrick Devos, biostatisticien, à la Direction de la Recherche et de l’Innovation du CHU de Lille et le Pr Claire Mounier-Véhier, cofondatrice d’Agir pour le Cœur des Femmes.

 
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