Elles représentent environ un tiers des participants contre deux-tiers pour les hommes. Et il est nécessaire de faire évoluer ces dépistages vers davantage d'efficacité. Ce sont les conclusions de l'étude menée par l’équipe du service de cardiologie de l’hôpital européen Georges-Pompidou AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, de l’Inserm et d’Université Paris Cité. Les résultats ont été publiés dans la revue eClinicalMedicine. L’équipe de recherche a mené des études transversales répétées incluant un total de 366 270 personnes ayant eu un examen au Centre d'Investigations Préventives et Cliniques (CIP) de Paris. Un bénéfice moindre du dépistage cardiovasculaire en termes de mortalité chez les femmes en âge de procréer a été observé, en comparaison avec les hommes. Pour les auteurs de l'étude, bien que les maladies cardiovasculaires soient une cause majeure de mortalité chez les femmes, cette problématique est largement sous-estimée. Le risque de cancer, en particulier le cancer du sein ou du col de l'utérus, continue de dominer les interventions de santé et de prévention concernant les femmes. L'élargissement du champ d'action des obstétriciens/gynécologues et le renforcement des partenariats entre spécialistes pourraient être les premiers éléments d'un plan d'action. Des adaptations urgentes sont nécessaires pour réduire cet écart entre les sexes dans le dépistage cardiovasculaire en France. Le Bus du Coeur des Femmes que nous développons est une préfiguration de ce que peuvent être les actions de dépistage et prévention cardiovasculaire chez les femmes, impliquant les gynécologues, médecins vasculaires, cardiologues, médecins généralistes et un ensemble de professionnels de santé, en partenariat avec les villes, les institutions de la santé publique et les acteurs locaux de la prévention.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2589537022001997?via%3Dihub
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