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TEMOIGNAGES
Lille

Katia, 55 ans

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Septembre 2019, je quitte mon foyer suite à violence conjugale. Je porte plainte à la gendarmerie puis j’entame une procédure de divorce ; mon 1er électrochoc.
Mars 2020 arrivée du Covid-19, confinement seule dans mon appartement et nouvelle ville Le Havre ; chômage partiel à 100% durant 3 mois qui me plonge dans un état de détresse totale entre vie privée et vie professionnelle ; mon 2ème électrochoc.
Août 2020, 3ème électrochoc avec l’annonce d’une tumeur cancéreuse au cerveau de ma Maman. J’ai ressenti un trop plein d’émotions négatives et énormément d’anxiété pour mes parents, ma soeur et mes enfants.
Ces 3 périodes m’ont procuré un stress démesuré.
J’ai négligé les signes que mon corps m’envoyait car à 2 reprises je me suis sentie épuisée, nauséeuse, oppressée et passage de tachycardie…Je voulais tenir et faire face comme je l’ai toujours fait auprès de ma famille, amis et collègues. Je ne voulais inquiéter personne, surtout aider et soutenir mon Papa au maximum durant l’hospitalisation de ma Maman. Je suis une maman de trois grands enfants, une grand-mère et surtout une femme active, trop active certainement ! Je me suis toujours beaucoup investie dans tous les projets que j’entreprenais sans jamais écouter mon corps…mon coeur…et pourtant j’étais une grande sportive à l’adolescente (12 ans de Patinage Artistique). J’avais et j’ai une vie (presque) saine et équilibrée avec une activité sportive une fois par semaine. Par contre le Tabac m’a accompagné durant 30 ans !
Puis le dimanche 20/09/2020 à 23h15 mon corps a décidé de me lâcher. Je lui en voulais, ce n’était pas le moment, ce n’est jamais le moment de s’effondrer surtout en vivant seule. Je venais de me coucher car je me sentais épuisée. Les symptômes ont été les suivants ; oppressée – nauséeuse – poids au niveau de l’estomac – début malaise vagal et picotements dans les membres supérieurs jusqu’au bout des doigts. A aucun moment je n’ai ressenti une douleur aigue. Je me relève pour boire un verre d’eau et prendre l’air à la fenêtre de ma cuisine. Rien n’y fait ! La tête me tourne, je me recouche. Les symptômes progressent, les picotements atteignent les membres inférieurs. La panique totale s’installe. J’appelle le 15. Je ne remercierai jamais assez les équipes du 15 car eux aussi m’ont sauvé la Vie. L’arrivée de l’ambulance 10/15mn après mon appel, direction les urgences de l’Hôpital St Philibert de Lomme. L’équipe médicale a eu à peine le temps de me prendre en charge que le 1er malaise cardiaque est survenu (10s d’arrêt). On me réanime, 10mn passe et 2ème arrêt (15s ce8e fois). On me transfert en réanimation. Là aussi une prise en charge exceptionnelle dans ce service de cardiologie.
Quelques heures plus tard, le 21/09 jour de mon 55ème anniversaire, je serai Stentée dans la plus grosse artère. Mais mon cauchemar ne s’arrête pas là ! On découvre que je suis porteuse active du syndrome de Brugada, maladie rythmologique rare avec une infime probabilité de me poser un défibrillateur. Après 2 semaines d’examens et de recherches concernant la cause de ces 2 arrêts cardiaques et un gros malaise lors de mon séjour dans le service cardiologie, le Docteur V. décide d’effectuer un dernier examen au niveau du coeur avant une éventuelle pose de défibrillateur. Il s’avère que mon risque de trouble du rythme grave est faible inférieur à 1% de risque/an. Aujourd’hui je tente de reprendre une vie normale.
J’ai bien conscience que ma vie ne sera plus comme avant car il y a toujours un rappel de RDV de suivi en cardiologie. Il faut le temps autemps pour l’acceptation d’être dans la case des malades.
J’ai un test à l’effort à réaliser en Février 2021.
Je dois consulter en Mai 2021 au CHU de Lille service de cardio-génétique. Il m’a été précisé que suite à ce RDV et résultat de la Génétique, il faudra que mes 3 enfants effectuent aussi un dépistage par ECG.
Je suis heureuse d’être en vie grâce à vous tous.
Je voulais témoigner de mon histoire sur le site d’Agir pour le cœur des femmes afin que cela puisse permettre sauver la vie d’autres femmes tel un « colibri de prévention positive.

 
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