« J’ai perdu mon mari en juillet 2019, brutalement. A la suite de son décès, j’ai été suivie par un psychiatre. Nous avions trois enfants en bas âge et il fallait que je continue à me battre pour elles. Je ne fume pas mais restais très stressée, devant désormais tout assumer seule. En septembre 2019, environ deux mois après le décès de mon mari, j’étais tranquillement chez moi avec mes filles. J’ai eu tous les symptômes qui s’apparentent à un infarctus. Je travaille en cardiologie et connais bien ces signes. D’abord, une douleur dans le bas de mon thorax, type douleurs à l’estomac (gastralgie), puis cela s’est transformé en oppression thoracique et serrement. Puis une douleur au bras gauche avec un engourdissement, une douleur à la mâchoire et enfin une irradiation dans le dos. J’ai appelé le Samu. L’électrocardiogramme était modifié, les troponines avaient augmenté. J’ai tout de suite été admise aux soins intensifs en urgence pour suspicion d’infarctus du myocarde. Mais la coronarographie était négative. C’était en réalité une cardiopathie de stress, le Tako-tsubo, le cœur brisé par la mort de mon mari. » Cela n’arrive pas qu’aux autres. Je connaissais les symptômes infirmière en cardiologie. Alors je voulais que mon témoignage puisse aider d’autre femmes à s’écouter et à ne pas hésiter à appeler rapidement quand elles ressentent des signes cardiaques inhabituels et/ou qui durent. Merci aux actions d’Agir pour le Cœur des Femmes.
« J’ai eu mal dans la jambe pendant plusieurs jours. Puis petit à petit, mon pied est devenu bleu. A la fin, je ne pouvais plus le poser par terre. Mon médecin m’a envoyée à l’hôpital. Je fume environ un paquet et demi de cigarettes depuis l’âge de 16 ans et je prends la pilule depuis [...]
Autour du 20 avril, de faibles douleurs thoraciques et des radiations dans le bras droit m’amènent à consulter mon médecin généraliste, qui diagnostique de l’arthrose cervicale. Confirmée par une IRM, je reçois donc un traitement d’anti-inflammatoires, accompagné de médicaments pour [...]
Je suis interne de 5e semestre et me destine à la médecine d’urgence. Un événement que j’ai vécu récemment lors d’une garde aux urgences m’a incitée à faire ma thèse sur le syndrome coronarien chez les femmes. Depuis plusieurs années, cette pathologie n’a cessé de croître chez [...]